Barrage de Sivens : l’abandon, c’est maintenant !
signataires demandent de voter POUR l'abandon du barrage de Sivens !
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A Monsieur le président du conseil général du Tarn,
Et à l’ensemble des conseillers généraux du Tarn,
Le 26 octobre 2014, un jeune homme est mort à proximité du projet de barrage de Sivens. A cause d’une certaine forme de surdité démocratique qui a accompagné tout le processus, ce projet a été endeuillé. Alors même qu’il eut été possible de mener à bien une véritable concertation, vous avez préféré ne pas tenir compte de la contestation.
A la suite de ce drame, la ministre de l’Ecologie a réuni les acteurs concernés afin de rechercher un compromis. Le 6 mars prochain, vous allez réunir les conseillers généraux du Tarn pour tirer les enseignements de cette concertation.
Je vous demande d’acter l’abandon du projet initial et d’instituer un comité de pilotage pluraliste, contradictoire et transparent. Afin d’éviter de reproduire les errements passés, je vous demande d’engager des études indépendantes permettant d’évaluer sérieusement les véritables besoins en eau et vérifier que les investissements en retenue individuelle ne suffisent pas.
Vous remerciant par avance de l’attention que vous ne manquerez pas d’apporter à ce courriel, je vous prie d’agréer, Monsieur le président du conseil général du Tarn, Mesdames et Messieurs les conseillers généraux du Tarn, l’expression de nos sentiments écologiques.
Le 26 octobre 2014, la mort de Rémy Fraisse, opposant au projet de barrage de Sivens, a entraîné la suspension du projet.
Le 6 mars prochain, les conseillers généraux du Tarn se pencheront à nouveau, au travers d’un vote, sur ce projet contestable et contesté.
Pour rappel, ce projet de barrage, envisagé sur une zone humide, a pour vocation de créer une retenue d’eau qui servira à seulement 40 agriculteurs. Situé dans le Tarn, ce projet est prévu sur un espace de 40 hectares (dont 13 ha de zones humides) pour un coût estimé de 8,4 millions d’euros.
Malgré les alertes citoyennes répétées et non violentes, les promoteurs du projet, le président du Conseil général du Tarn en tête, ont refusé le dialogue au point d’aboutir au décès d’un jeune homme.
Après ce drame (cherchez l’erreur), des experts du ministère de l’écologie ont été missionnés pour évaluer le bien fondé du projet.
Selon ces experts :
- « les surfaces irriguées ont diminué d’un tiers entre 2000 et 2010 ».
- il « est frappant de voir que l’investissement en retenues individuelles est aujourd’hui largement sous-utilisé ».
Ce barrage n’est donc pas justifié.
Faute de concertation et par volonté d’aller vite pour imposer un projet contesté, la Société d’Aménagement des Coteaux de Gascogne, dont le vice-président est également vice-président du département du Tarn, tout à la fois maître d’ouvrage et structure ayant mené l’étude de faisabilité et l’étude d’impact, est responsable du conflit dont il faut maintenant sortir.
Il est désormais nécessaire dès maintenant :
- d’abandonner le projet initial ;
- de mettre en place un comité de pilotage pluraliste, contradictoire et transparent ;
- d’engager des études indépendantes permettant d’évaluer sérieusement les véritables besoins en eau et vérifier que les retenues individuelles ne suffisent pas.
SIGNEZ la pétition pour envoyer un courriel aux conseillers généraux du Tarn avant leur vote vendredi !
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